Une semaine à peine après avoir laissé entendre que les consoles pourraient faire l'objet d'une taxe spécifique à cause de leurs capacités de stockage numérique grandissantes, la commission d'Albis doit aujourd'hui faire face à l'opposition de nombreux acteurs du marché. Jointe par nos confrères de ZDNet, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir en particulier s'est dite rétive à l'idée d'une extension de cette taxe aux consoles, expliquant que celle-ci "ne devrait toucher que des produits dont l'usage premier est le stockage de contenus relevant de la copie privée" ; un sentiment largement partagé par le Syndicat de l'Industrie des Technologies de l'Information, lui aussi directement concerné par l'affaire, qui prévient : "Sinon, il n'y a plus de limites ; toute machine ayant une capacité de stockage peut être taxée", faisant écho à la possibilité - elle aussi évoquée - de taxer les agendas électroniques, les téléphones portables et les DVD haute définition. Egalement dans la boucle, le SELL (qui représente les éditeurs de jeux) n'a guère montré plus d'enthousiasme à l'idée d'une imposition sur les disques dur des consoles, ce qui promet donc déjà d'âpres négociations autour du sujet, et ce dès la rentrée.
Source : Gamekult.com