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Petite réflexion interressante sur meta et l'underground console en général


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Faux tu payes une redevance, bien tenté.

 

La redevance à la base, c'est pour financer les chaines publiques (France 2, 3 et 5), hors la plupart des films passent d'abord sur TF1 ou M6, qui elles sont des chaines privées, et qui donc ont leurs propres moyens de financement ;)

 

D'ailleurs, à ce titre c'est un peu scandaleux de forcer tout possesseur de TV à payer la redevance, parce que bon, j'en connais beaucoup qui ne regardent aucune des chaines sensées être concernées par celle-ci (y en a qui n'ont que deux boutons sur leur télécommande, 1 et 6 lol), en plus maintenant, avec les offres genre internet/TV, y en a qui paient la redevance alors qu'ils paient déjà un abonnement pour la TV... bref, c'est une taxe injuste... ils devraient crypter les chaines et les rendre accessible qu'à ceux qui paient, ça ferait des économies pour les autres lol

 

Pour ce qui est du prix des jeux, je suis d'accord avec Bad10, j'ai toujours connu les jeux aux alentours de 400frs , les jeux Nintendo coutaient même généralement entre 450 et 499frs (c'est à dire jusqu'à 75€ pour les plus jeunes), donc ça me scandalise pas, sachant qu'il faut globalement beaucoup plus de moyens qu'il y a 15 ans pour produire un jeu... et c'est vrai qu'on est pas forcés d'acheter tout tout de suite, le jv a beau être le loisir n°1 des jeunes dans le monde, ça n'en reste pas moins un produit de luxe...

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bon ben...voila!

Un rapport officiel conclut à l'impossibilité de la répression contre le piratage

Commandé par le ministère de la Culture, ce texte préconise la prévention plutôt que la répression qui se heurte à des limites techniques et juridiques.

Karine Solovieff , 01net., le 04/05/2007 à 19h10

 

Voilà un rapport dont l'industrie musicale se serait bien passée. Car sa conclusion est sans appel : toute solution de répression du téléchargement illégal est vouée à l'échec, soit pour des raisons techniques, soit pour des raisons juridiques.

En janvier 2007, le ministre de la Culture et de la Communication demandait à Jean Cédras, professeur de droit et avocat général auprès de la Cour de cassation, de « rechercher des solutions au problème du téléchargement illicite » pratiqué par les internautes.

Après avoir interrogé de nombreux représentants économiques et institutionnels, Jean Cédras a remis son rapport le 12 avril. Le ministère ne l'a pas encore rendu public mais la Ligue Odebi, une association qui défend les libertés sur Internet, s'est procuré un exemplaire et l'a mis en ligne sur son site, dénonçant au passage une manoeuvre du Gouvernement cherchant à étouffer un rapport qui serait en contradiction avec sa politique.

« Ses conclusions vont dans le sens de ce que nous avons toujours prôné, se réjouit quant à lui, Giuseppe de Martino, président de l'Association des fournisseurs d'accès à Internet, qui a rencontré l'auteur du rapport. Il faut plutôt mettre l'accent sur la sensibilisation des internautes. »

La licence globale éliminée

L'auteur passe en revue la plupart des idées émises depuis plusieurs mois pour lutter contre le piratage, qu'elles viennent de l'industrie ou du monde politique. La réponse graduée automatique qui consiste à prendre des mesures de plus en plus sévères contre un internaute pris en flagrant délit de téléchargement ? A abandonner, car l'identification par l'adresse IP du contrevenant n'est pas fiable.

Il est en effet aujourd'hui facile de détourner cette donnée pour usurper l'identité d'un internaute. L'auteur insiste ainsi sur les risques de piratage d'un accès à Internet en Wi-Fi à la maison, à l'insu d'un abonné. Et si l'on ne peut pas identifier de façon certaine la personne ayant commis un téléchargement illicite, toute poursuite judiciaire est impossible.

Autre solution souvent évoquée : obliger les internautes à installer sur leur ordinateur un logiciel de filtrage qui empêche l'utilisation des logiciels peer to peer, ou bloque le téléchargement des oeuvres. Mais il serait impossible de contrôler l'installation d'un tel logiciel sans recourir à un traitement informatisé des données personnelles, ce que désapprouve la Cnil. De plus, l'auteur rappelle encore une fois la difficulté pour un internaute de sécuriser son accès et sa « box » pour empêcher la désactivation du logiciel de filtrage.

Quant au filtrage du côté des fournisseurs d'accès à Internet, l'hypothèse serait peu réaliste pour des raisons principalement financières. Au passage, Jean Cédras évacue l'idée d'une licence globale. « Est-ce aux internautes de payer la protection des ayants droit par un surcoût de leur abonnement, notamment les internautes qui n'ont jamais téléchargé quoi que ce fût, même licitement ? », demande-t-il.

Pour l'auteur, les solutions pour lutter contre le téléchargement illicite seraient plutôt à rechercher du côté de l'offre de téléchargement légal. Pourtant, reconnaît Jean Cédras, bien que celle-là se soit nettement élargie, le marché demeure encore atone. Il suggère l'abandon du système de protection anticopie (DRM) pour la musique mais l'exclut pour le cinéma (pour des raisons de chronologie des médias).

Enfin, il recommande de continuer les actions de prévention en multipliant les annonces et les messages de sensibilisation sur les dangers du téléchargement illicite pour la création artistique. Un travail de longue haleine, reconnaît le juriste.

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