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Test de Radilgy


cabou

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c'est ici que ça se passe...

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Radilgy   

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Test écrit par Murazame, 19/02/2006 (!)

Une nouveauté Dreamcast, surtout en ce début d'année 2006, est une denrée rare pour ne pas dire miraculeuse. Alors pensez, quand on en tient une, on se veut être les premiers à y goûter. Pour cela, les impitoyables dirigeants de Dream-storming l'ont bien compris et, tout malins qu'ils sont, n'hésitent pas à flatter leur personnel pour les piéger :
"Première sortie Dreamcast pour 2006 (!), Radilgy est disponible depuis le 16/02. Le grand Murazame nous proposera un test dès la semaine prochaine." (cf. news sur la page d'accueil)

Me voilà donc obligé d'enchainer des parties et rédiger une review à l'arrache à propos du dernier Milestone sur Dreamcast, le très attendu et inattendu Radilgy. Déjà auteurs du plus que sympathique Chaos Field (avis personnel), Milestone récidive avec un shoot'em up comique en cell-shading.

Dans un monde merveilleux rempli de téléphones portables et d'ondes en tout genre, Kamigusa Shizuru est une jeune lycéenne de 16 ans qui fait des allergies aux ondes justement (éternuements et picotements des globes oculaires). Par chance, une entreprise est sur le point de trouver un remède. Par malchance, celle-ci va se retrouver occupée par des terroristes. Par super malchance et hasard vidéoludique, son père était présent sur les lieux. Deux raisons suffisantes pour Shizuru d'aller affronter, non sans l'aide de sa camarade de classe Aita Tadayo, une accroc à l'informatique, le groupe terroriste Umbra dirigé par la très souriante et très jolie (cherchez l'erreur) Mishima Luki.

Bon, passée l'intro de 3 images, on arrive à l'écran titre: start/ config/ memory card/ exit. Le strict minimum, on n'oserait tout de même pas en demander plus d'un soft qui n'excitera, quoiqu'on en dise, que les vrais fanatiques de la Dreamcast (on est plus très nombreux mais on résiste !). On sélectionne tranquillement le type de tir qui nous convient entre le laser, le 3-way et les bulles de savons (!); puis on choisit notre p'tit robot parmi 3 sortes. Chacun se distingue par sa forme, sa couleur et surtout sa vélocité (2, 3 et 5 étoiles). Aaarrgh ! Seul ce critère semble les différencier, hors je ne vois pas l'intérêt d'un vaisseau plus lent si celui-ci ne gagne pas en contrepartie de la puissance, par exemple. En tout cas, je n'ai pas ressenti une différence notable autre que la rapidité, mais il doit certainement y en avoir une quelque part. Cherchez !

Hop, 1er stage: re-Aaarrgh (clin d'oeil au jeu inside) ! Sympa ces graphismes ! C'est rond, c'est beau, c'est fin, c'est propre et c'est forcément mieux encore en mode tate si vous pouvez vous le permettre. Re-re-Aaaaarrgh ! Des tonnes de boulettes ! Heureusement certaines sont destructibles. ... Hop 3ème stage. Surprenant que malgré cette débauche de tirs (on n'est pas dans Mars matrix non plus mais bon), on arrive sans trop de peine jusqu'ici, si on n'est pas trop maladroit. Les autres auront les mêmes symptomes que l'héroine. Bref c'est maniable et c'est jouable.

Le gameplay, élément fondamental pour ce type de jeu, est quant à lui tout simplement excellent une fois assimilé toutes les subtilités, et il y en a plus d'une. Pour commencer, hormis le tir principal, on a également une épée, comme Radiant Silvergun. Plus puissante, on peut la combiner avec le tir de base (celui-ci se trouve néanmoins affaibli). En outre, la jauge d'abzonet (drôle de nom), située en bas à gauche de l'écran, se remplit plus vite lorsque vous détruisez les ennemis avec votre lame. Une fois pleine et que vous la relâchez, vous infligez des dégâts tout comme le ferait une classique bombe. Sauf que ce n'est absolument pas dévastateur ! Eh oui, le, ou plutôt les principaux intérêts de l'abzonet sont ailleurs. Tout d'abord, elle rend invincible tout le temps qu'elle est activée, permettant ainsi de détruire les adversaires au corps à corps, et de la remplir à nouveau plus rapidement (la combinaison tir+épée est de rigueur pour plus d'efficacité).

Plus important est le fait qu'elle aspire les projectiles et les items présents dans la zone alentours de Kojiro (ça c'est le nom du robot de Radilgy), et vu que le jeu repose en partie sur la récolte d'items (pourcentage affiché au ranking), la consommation modérée est à bannir. Dernière chose, et sûrement pas des moindres, les ennemis détruits libèrent des capsules que l'on peut ramasser uniquement avec l'abzonet. Celles-ci remplissent la jauge de points (haut-gauche de l'écran) qui elle-même, une fois pleine, augmente le nombre d'antennes (euh... haut-gauche). Plus le nombre d'antennes est élevé, plus on obtient de points lors de la destruction de méchants (x2, x4, x8, x16).

Un autre point crucial est le bouclier. On peut s'en procurer un via les items, dans quel cas on peut alors tirer tout en étant à l'abri... ou plus simplement en relâchant les boutons de tirs. L'un ou l'autre nous protège de la même manière, à savoir d'une grande partie seulement des tirs adverses (les flammes restent dangereuses par exemple), et seulement ceux arrivant droit devant notre sprite.

Re-re-re-Aaaarrgh, la difficulté montre d'un cran au 4ème stage, et plus particulièrement au boss. Les projectiles vont plus vites et sont toujours extrêmement nombreux. Ici s'arrête le coté comique de Radilgy, qui est loin du statut de chupa shmup sucré qui se dévore en une bouchée (si on n'utilise pas de crédit).

Pour le reste, Radilgy s'en sort bien comme je le disais plus haut. C'est franchement beau bien qu'on sent une certaine retenue dans les couleurs (question de lisibilité sans aucun doute) ce qui n'est pas un mal. On dénotera peut-être un petit manque de variété dans les décors, ou tout du moins une impression de manque, du fait que l'action se déroule toujours au-dessus de la ville, et qu'on n'est pas là en tant que touriste. Les ralentissements sont rares, mais un shoot sans ralentissement, c'est comme une Playstation2 sans alliasing non? (cette fois j'ai plus qu'une impression de me répéter). A la vue des vidéos, je déplorais l'absence totale de feu dans les explosions, mais elles sont originales; des espèces d'ondes de choc blanches, et elles claquent bien grâce à de superbes bruitages (de légers grésillements se font entendre ceci dit). Les musiques c'est plutôt poum-poum-tchak un peu techno que metal symphonique (mais j'aime l'intro), à l'image du monde pollué par les portables et leurs sonneries immondes. La petite touche réaliste de Radilgy en quelque sorte.

Pris dans son ensemble, l'ambiance est donc géniale, un mix entre Bangai'O, Jet Set radio et Bomberman (c'est ainsi que je la ressens) et puis le jeu est scénarisé car on reçoit toujours des e-mails, contenant des astuces de jeux parfois, où on aperçoit la tronche de l'envoyeur.

On regrettera qu'il n'y ait que 5 stages au total. Tant pis ! Le challenge est de toutes façons suffisamment relevé, les possibilités de scoring intéressantes et les stages assez longs pour faire de Radilgy un indispensable sur DC. Il entre dans mon top 3 des shootings sur cette console en attendant le suprême Under Defeat.

Re-re-re-re-Aaaarrgh, j'allais oublier l'excellent design des persos !

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Invité belladruzillaa

Merci c'est cool mais j'comprends po pk j'ai pas réussit à l'avoir mais bon je l'ai now

 

Edit, bé ça a l'air beaucoup mieux que ce que l'on en dit apparemment!

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